Enfants

Bilan

Le bilan est un prérequis à toute intervention, il permet de définir les objectifs du suivi. Ces objectifs peuvent varier dans le temps.

Les domaines de compétences évalués sont les suivants :

  • Les compétences graphiques,
  • Le traitement visuo-spatial,
  • La motricité fine,
  • L’autonomie et l’indépendance dans les activité de la vie quotidienne (en relation avec l’âge),

Pour un bilan avec votre enfant prévoyez 2h-2h30 : votre présence est nécessaire pour l’entretien initial. Ce premier temps est l’occasion d’exprimer vos difficultés et de faire le points sur les besoins de votre enfant.

Rééducation / Réadaptation

Les objectifs de la rééducation sont définis en amont, en fonction des difficultés mises en évidence lors du bilan initial. L’accompagnement se fera en partenariat avec l’entourage de l’enfant : famille, école, professionnels paramédicaux qui suivent votre enfant.

Voici quelques exemples d’objectifs de prise en charge :

  • Améliorer les compétences d’écriture de l’enfant,
  • Accompagner la mise en place de la compensation informatique,
  • Permettre à l’enfant d’être autonome dans la réalisation des Activité de la Vie Quotidienne (AVQ),
  • Améliorer les compétences de motricité fine de l’enfant,
  • Accompagner et informer les aidants (enseignants, auxiliaires de vie scolaire…)

Voici quelques exemples des moyens que nous utilisons pour atteindre ces objectifs :

  • Jeux et activités ludiques choisis,
  • Rééducation de l’écriture,
  • Entrainements,
  • mise en place d’une compensation informatique
  • Intégration Sensorielle (IS),
  • Échanges avec les personnes de l’entourage de l’enfant,

Quelques exemples

Fictifs mais réalistes, inspirés de situations réelles.

Sophie a 14 ans, elle est au collège, elle est dyslexique et dysorthographique (diagnostics posés par l’orthophoniste). L’accompagnement porte sur la mise en place de l’ordinateur en classe et les logiciels associés pour faciliter la lecture et la transcription.

Paul a 8 ans, il est au CP et présente des difficultés importantes en écriture (qualité et vitesse). Il ne parvient pas à copier ses leçons et la relecture est difficile.

Charles a 10 ans, il est porteur une maladie neurologique impactant son autonomie au quotidien : il a du mal à nouer ses lacets, s’habiller, utiliser ses couverts, manipuler les outils scolaires, il fatigue vite…

Intégration motrice primordiale et réflexes archaïques

J’ai choisi de me former auprès de Paul LANDON et Ludivine BAUDRY : https://www.reflexes.org/ et plusieurs modules de formation sont proposés, je démarre doucement et vous propose au fur et à mesure ce que j’apprends!

Les reflexes sont présents chez chacun de nous au départ mais s’inhibent peu à peu pour laisser place à une motricité libre et volontaire. Parfois, ces reflexes ne s’inhibent pas complètement et la motricité est alors contrainte. Le travail autour des réflexes est un des outils que je vous propose pour accompagner les enfants dans leur développement et le développement de leurs compétences. 

Parfois des exercices spécifiques vous seront proposés et certaines fois des exercices plus transversaux comme les jeux de sacs de grains en photo avec Rodolphe!

 

Intégration sensorielle

L’Intégration Sensorielle (IS) présentée ici fait référence à une approche développée par Anna Jean Ayres, ergothérapeute et docteur en psychologie et en neurosciences, dans les années 1960 et 1970. Elle s’appuie sur les processus neurologiques impliquant la modulation et la discrimination des informations sensorielles. Le concept repose sur le principe que le système nerveux est capable d’apporter une réponse adaptée à une information, provenant du corps et de l’environnement, (via nos sens : tactile, auditif, visuel, gustatif/olfactif, vestibulaire, proprioceptif). Cela permet, tout au long de notre journée, d’agir de manière efficace et adaptée. Cette approche est pertinente en particulier dans le cadre des troubles du spectre autistique, des troubles « DYS », ou de certains retards ou dysharmonies développementales. Il est important de faire la différence entre :

  • l’intégration sensorielle qui s’appuie sur des expériences à vivre,
  • les approches basées sur le sensoriel qui s’appuient sur la connaissance et l’analyse qu’on peut faire d’expériences vécues.

La théorie postule qu’un traitement efficace de l’information sensorielle (modulation) est à la base d’un comportement adapté au contexte environnemental.